Le Canada est un pays ouvert et accueillant, qui reçoit chaque année des millions de visiteurs venus du monde entier. Que ce soit pour le tourisme, les affaires, les études, le travail ou le regroupement familial, le Canada offre de nombreuses opportunités et de nombreux avantages aux voyageurs. Cependant, le Canada est aussi un pays souverain, qui a le droit de contrôler ses frontières et de protéger sa sécurité, sa santé publique et son intégrité territoriale. Ainsi, le Canada peut refuser l’entrée à certains voyageurs qui ne respectent pas les conditions d’admissibilité ou qui représentent une menace potentielle pour le pays.
Lorsque vous arrivez à l’aéroport au Canada, vous devez passer par le contrôle de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), qui est chargée de vérifier votre identité, votre statut, votre motif et votre durée de séjour, ainsi que vos bagages et vos produits personnels. L’ASFC peut vous poser des questions sur votre voyage, vos antécédents, vos finances, vos contacts au Canada, etc. L’ASFC peut aussi consulter des bases de données nationales et internationales pour vérifier si vous faites l’objet d’un mandat d’arrestation, d’une interdiction de territoire ou d’une mesure de renvoi. L’ASFC peut également demander l’intervention d’autres organismes gouvernementaux, tels que l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), Santé Canada ou la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
Si l’ASFC estime que vous ne remplissez pas les exigences pour entrer au Canada ou que vous présentez un risque inacceptable pour le pays, elle peut vous refuser l’entrée et vous rapatrier vers votre pays d’origine ou de transit. Le rapatriement est une mesure administrative qui consiste à renvoyer un voyageur dans les plus brefs délais, sans lui donner la possibilité de contester la décision ou de demander un recours. Le rapatriement est différent du renvoi, qui est une mesure judiciaire qui s’applique aux personnes qui ont déjà été admises au Canada mais qui ont perdu leur statut ou qui ont commis une infraction grave.
Le rapatriement peut avoir des conséquences négatives pour le voyageur, telles que :
– la perte du billet d’avion aller-retour et des frais associés au voyage;
– la saisie des produits non déclarés ou interdits;
– l’imposition d’une amende ou d’une pénalité;
– l’enregistrement d’un dossier dans le système informatique de l’ASFC;
– la difficulté à obtenir un visa ou une autorisation de voyage électronique (AVE) pour le Canada à l’avenir;
– la possibilité d’être interdit de territoire au Canada pour une période déterminée ou indéterminée.
Comment éviter d’être rapatrié à l’aéroport au Canada ? Actions à faire et à ne pas faire
Pour éviter d’être rapatrié à l’aéroport au Canada, il faut respecter les règles et les lois canadiennes, ainsi que les procédures et les formalités du contrôle frontalier. Voici quelques actions à faire et à ne pas faire pour faciliter votre entrée au Canada :
Déclarer la somme d’argent en espèces que vous possédez sur vous, si elle est égale ou dépasse 10 000 dollars canadiens
Si vous voyagez avec 10 000 dollars canadiens ou plus en espèces ou en instruments monétaires (chèques, mandats, traites, etc.), vous devez le déclarer à l’ASFC, que ce soit à l’entrée ou à la sortie du Canada. Il n’y a pas de limite au montant d’argent que vous pouvez apporter ou emporter du Canada, ni de taxe ou de frais à payer, mais vous devez respecter l’obligation de déclaration. Cette mesure vise à prévenir le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et d’autres activités criminelles.
Pour déclarer votre argent, vous devez remplir le formulaire E677 (Déclaration sur les mouvements transfrontaliers d’espèces et d’instruments monétaires – Particulier) ou le formulaire E667 (Déclaration sur les mouvements transfrontaliers d’espèces et d’instruments monétaires – Générale) et le remettre à un agent des services frontaliers. Vous devez également être en mesure d’expliquer l’origine et la destination de votre argent, ainsi que le motif de votre voyage.
Si vous ne déclarez pas votre argent ou si vous faites une fausse déclaration, vous risquez de perdre votre argent, de recevoir une amende, ou même d’être poursuivi au criminel.
Ne pas transporter des produits alimentaires, végétaux, ou animaux interdits, ou soumis à des restrictions au Canada
Le Canada a des règles strictes concernant l’importation de produits alimentaires, végétaux et animaux, ainsi que de leurs produits dérivés. Ces règles visent à protéger la santé des Canadiens, des animaux et des plantes, ainsi qu’à prévenir l’introduction d’espèces envahissantes, de maladies et de parasites. Certains produits sont interdits au Canada, tandis que d’autres sont soumis à des restrictions ou à des conditions particulières. Par exemple, vous ne pouvez pas apporter au Canada :
– des produits de viande crue ou cuite provenant de certains pays;
– des fruits et légumes frais provenant de certains pays;
– des plantes avec du sol ou des graines non traitées;
– des animaux vivants sans permis ou certificat sanitaire;
– des produits laitiers non pasteurisés;
– du bois de chauffage non traité.
Pour savoir quels produits vous pouvez apporter au Canada, consultez le Système automatisé de référence à l’importation (SARI) de l’ACIA. Vous pouvez également utiliser l’application mobile CanBorder – Déclarez vos marchandises pour vérifier si vos produits sont autorisés. Si vous avez un doute sur un produit, il vaut mieux ne pas l’apporter ou le déclarer à l’ASFC. Si vous ne déclarez pas vos produits ou si vous apportez des produits interdits, vous risquez de les perdre, de recevoir une amende allant de 400 $ à 1 300 $, ou même d’être poursuivi au criminel.
Ne pas faire des blagues ou des remarques inappropriées sur la sécurité, les grèves, ou la politique
Lorsque vous passez le contrôle frontalier au Canada, il est important de garder un comportement respectueux et sérieux. Vous ne devez pas faire des blagues ou des remarques inappropriées sur la sécurité, les grèves, ou la politique. Ces sujets sont sensibles et peuvent être mal interprétés par les agents des services frontaliers ou les autres voyageurs. Vous pourriez être perçu comme une personne irrespectueuse, provocatrice ou dangereuse. Vous pourriez également retarder le processus d’inspection et causer du désagrément aux autres personnes.
Si vous faites des blagues ou des remarques inappropriées sur la sécurité, les grèves, ou la politique, vous risquez d’être soumis à un contrôle plus approfondi, d’être interrogé plus longuement, voire d’être refusé à l’entrée au Canada. Vous pourriez également être passible d’une amende ou d’une pénalité.
Ne pas donner pas de faux renseignements ou de fausses preuves sur votre identité, votre visa, votre motif ou durée de séjour
Lorsque vous arrivez au Canada, vous devez présenter un passeport valide et un visa ou une autorisation de voyage électronique (AVE) si nécessaire. Vous devez également répondre honnêtement aux questions des agents des services frontaliers sur votre identité, votre motif et votre durée de séjour, ainsi que sur vos antécédents et vos intentions. Vous devez également fournir des preuves à l’appui de vos déclarations, telles que des billets d’avion, des réservations d’hôtel, des lettres d’invitation, des relevés bancaires, etc.
Vous ne devez pas donner de faux renseignements ou de fausses preuves sur votre identité, votre visa, votre motif ou durée de séjour. Ces pratiques sont considérées comme de la fraude ou de la tromperie, et sont sévèrement sanctionnées par la loi canadienne. Vous pourriez nuire à votre crédibilité et à votre réputation, ainsi qu’à celle de votre pays d’origine. Vous pourriez également compromettre vos chances d’obtenir un statut légal au Canada à l’avenir.
Si vous donnez de faux renseignements ou de fausses preuves sur votre identité, votre visa, votre motif ou durée de séjour, vous risquez d’être refusé à l’entrée au Canada et rapatrié vers votre pays d’origine ou de transit. Vous pourriez également être passible d’une amende, d’une pénalité, voire d’une peine d’emprisonnement.
Être poli et coopératif avec les agents ASFC
Lorsque vous passez le contrôle frontalier au Canada, il est important d’être poli et coopératif avec les agents de l’ASFC. Ces agents sont des professionnels qui font leur travail avec rigueur et respect. Ils ont le devoir de protéger le Canada et ses citoyens, tout en facilitant le passage des voyageurs légitimes. Ils ont le pouvoir de vous poser des questions, de vérifier vos documents et vos bagages, et de prendre les décisions qui s’imposent.
Vous devez être poli et coopératif avec les agents de l’ASFC, en leur parlant avec courtoisie, en répondant à leurs questions avec franchise, en leur présentant vos documents et vos produits sans réticence, et en respectant leurs consignes. Vous devez également éviter les comportements agressifs, arrogants ou irrespectueux, qui pourraient être perçus comme une menace ou une provocation. Vous devez également respecter les autres voyageurs qui attendent leur tour, en évitant les bousculades, les cris ou les gestes déplacés.
Si vous êtes poli et coopératif avec les agents de l’ASFC, vous faciliterez le processus d’inspection et vous gagnerez leur confiance. Vous augmenterez ainsi vos chances d’être admis au Canada sans problème. Vous contribuerez également à maintenir une bonne relation entre le Canada et votre pays d’origine.
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