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Voyager au Canada en tant que visiteur : comment répondre aux questions des agents des frontières ?

Vous avez prévu de visiter le Canada, mais vous appréhendez le passage à la frontière ? Vous avez raison, car il n’est pas rare que des voyageurs se voient refuser l’entrée au pays, même s’ils ont un visa valide et tous les documents requis. Pour éviter cette situation désagréable, il faut connaître les questions posées par les agents de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Dans cet article, on vous présente les questions fréquemment posées aux voyageurs ayant le statut de visiteur. Prenez des notes, vous en aurez sûrement besoin.

Quel est le but de votre visite au Canada ?

Que venez-vous faire au Canada ? Cette question peut sembler simple, mais elle est très importante. Il faut donc répondre de manière précise et cohérente avec les informations de votre visa. Par exemple, si vous venez au Canada pour faire du tourisme, vous pouvez dire que vous voulez visiter les principales attractions du pays, comme :

– les chutes du Niagara, qui sont les plus grandes chutes d’eau d’Amérique du Nord et qui offrent un spectacle impressionnant
– le parc national de Banff, qui est le plus ancien parc national du Canada et qui abrite des paysages montagneux à couper le souffle
– la ville de Québec, qui est la capitale de la province du Québec et qui possède un riche patrimoine historique et culturel

Si vous venez au Canada pour rendre visite à un proche, vous pouvez dire que vous voulez passer du temps avec lui, ou célébrer une occasion spéciale, comme un anniversaire, un mariage, ou une naissance. Si vous venez au Canada pour affaires, vous pouvez dire que vous voulez participer à une réunion, à une conférence, ou à un salon professionnel, en précisant le nom de l’organisation, le lieu, et la durée de l’événement.

Combien de temps comptez-vous rester au Canada ?

Vous êtes là pour combien de temps ? Ne soyez pas surpris, c’est une question normale, vu que votre visa de touriste a généralement une durée maximale de six mois. Il faut donc répondre en indiquant la date exacte ou approximative de votre départ, et en justifiant votre choix. Si vous restez moins de six mois au Canada, vous pouvez dire que vous avez d’autres obligations dans votre pays d’origine, comme :

– reprendre votre travail, en mentionnant le nom de votre employeur, votre poste, et votre salaire
– reprendre vos études, en mentionnant le nom de votre établissement, votre niveau, et votre diplôme visé
– retrouver votre famille, en mentionnant le nom et l’âge de vos proches, ainsi que leur lien de parenté avec vous

Ne dites pas que vous ne savez pas quand vous partirez, que vous verrez sur place, ou pire encore, que vous espérez trouver un emploi ou un conjoint au Canada. En effet, ces réponses peuvent laisser penser que vous avez l’intention de rester au Canada de façon permanente, ce qui est contraire à votre statut de visiteur. Etant donné que votre statut de touriste ne vous permet que de visiter, il est judicieux d’adopter l’attitude d’un touriste qui devra retourner dans son pays, après son séjour. Aussi simplement que ça. Oubliez toutes les idées reçues sur les possibilités de rester au Canada avec un statut de visiteur, les agents des frontières ont le pouvoir de vous refuser l’entrée au Canada, s’ils jugent vos réponses hésitantes et hasardeuses.

Où allez-vous résider au Canada ?

Qui vous héberge ? Vous irez à quel hôtel ? Connaissez-vous l’adresse de votre hôtel ? Cette question permet de vérifier que vous avez un hébergement adapté à votre séjour au Canada. Il faut donc répondre en indiquant le nom et l’adresse de l’endroit où vous allez loger, qu’il s’agisse d’un hôtel, d’un camping, ou d’une résidence privée. Si vous logez chez un proche, il faut aussi préciser son nom, son lien de parenté ou d’amitié avec vous, son numéro de téléphone, et son statut au Canada. Par exemple, vous pouvez dire :

– Je vais loger à l’hôtel (…) situé à (…) J’ai réservé une chambre pour trois nuits, du 10 au 13 décembre.
– Je vais loger chez mon ami (…) qui est citoyen canadien. Il habite à (…) Son numéro de téléphone est le (…) Je vais rester chez lui pendant deux semaines, du 1er au 15 décembre.

Ne dites pas que vous allez dormir dans votre voiture, ou que vous allez chercher un logement sur Internet. Cette réponse n’est pas crédible pour un touriste que vous êtes.

Quels sont les fonds dont vous disposez pour votre séjour au Canada ?

Avez-vous assez d’argent ? Vous disposez de combien d’argent pour votre séjour ? Avec cette question, les agents des frontières veulent vérifier que vous avez les moyens financiers suffisants pour couvrir vos dépenses au Canada, sans recourir à l’aide sociale ou au travail illégal. Répondez de manière sincère, que vous ayez des espèces, des chèques de voyage, des cartes de crédit ou de débit. Il faut aussi être prêt à montrer des preuves de vos fonds, comme des relevés bancaires, des fiches de paie, ou des attestations de dons. Par exemple, vous pouvez dire :

– Je dispose de 2 000 euros en espèces, et de 3 000 euros sur ma carte de crédit. Je peux vous montrer mes relevés bancaires, qui attestent de mes économies et de mes revenus.
– Je dispose de 500 dollars canadiens en chèques de voyage, et de 1 500 dollars canadiens sur ma carte de débit. Je peux vous montrer une attestation de don, qui prouve que ma tante m’a offert cet argent pour mon voyage.

Ne dites surtout pas que vous allez emprunter de l’argent à quelqu’un, ou que vous allez travailler. Ce n’est pas acceptable.

Avez-vous des marchandises à déclarer ?

Avez-vous apporté des biens de valeur ? Cette question permet de vérifier que vous respectez les règles douanières du Canada. Pour y répondre, il faut citer les articles que vous apportez au Canada, qu’il s’agisse de cadeaux, de souvenirs, de produits alimentaires. Il se peut que l’agent vous demande d’ouvrir vos valises pour qu’il vérifie vos articles. Il est important que vous notiez que vous êtes responsable de ce qui se trouve dans vos valises, qu’ils soient à vous ou à d’autres personnes. Par exemple, vous pouvez dire :

– J’ai apporté des cadeaux pour mon ami qui m’héberge, comme du chocolat, du parfum, et un livre. Je peux vous montrer les factures, qui montrent que la valeur totale de ces articles est inférieure à la limite autorisée de 60 dollars canadiens par personne.
– J’ai apporté des souvenirs de mon pays, comme des bijoux, des vêtements, et des objets d’art. Je peux vous montrer les formulaires de déclaration, qui indiquent que la valeur totale de ces articles est supérieure à la limite autorisée de 800 dollars canadiens par personne, et que je vais payer les droits et taxes applicables.

En suivant ces conseils vous augmenterez vos chances de passer la frontière canadienne sans encombre. Mais attention, ces questions ne sont pas les seules que les agents de l’ASFC peuvent vous poser. Ne soyez pas surpris d’être d’interrogés sur des sujets plus personnels comme votre situation familiale, votre état de santé, ou vos antécédents judiciaires. Le plus important est de coopérer et répondre avec respect à toutes les questions posées.

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Impact sur le parrainage familial : une année de pause et de rattrapage

En raison d’un arriéré important dans les demandes de parrainage familial en 2024, le gouvernement canadien a pris la décision de suspendre temporairement les nouvelles candidatures pour le PGP en 2025. Voici ce que cela signifie concrètement : – **15 000 dossiers accumulés** seront traités en priorité. – Les nouveaux parrainages familiaux sont temporairement fermés, obligeant les candidats à explorer des alternatives comme le Super Visa. **Pourquoi cette suspension ?** L’objectif principal est de réduire les délais de traitement pour les dossiers en cours, qui peuvent atteindre jusqu’à : – **24 mois hors Québec** – **48 mois au Québec**

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Conseils pratiques pour s’adapter à ces changements

Si ces nouvelles mesures bouleversent vos plans, voici quelques astuces pour maximiser vos chances : 1. **Restez informés** : Abonnez-vous à des sites et blogs fiables pour suivre les annonces de l’IRCC. 2. **Consultez un expert en immigration** : Ils pourront vous guider vers la meilleure stratégie en fonction de votre profil. 3. **Déposez vos candidatures rapidement** : Notamment pour le programme pilote agroalimentaire, où la compétition sera rude. 4. **Préparez un plan B** : Envisagez d’autres options d’immigration comme l’entrée express ou les PCP.

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